Minimalismes
Si la référence au minimum est explicite aux Etats-Unis, dès le début des années 60, avec l’apparition de la musique minimaliste et, à peine plus tard, du minimal art, il lui faudra trois décennies pour s’imposer comme un des leitmotive de la presse architecturale internationale. Mais le phénomène aura considérablement gagné en force : cet « essentialisme », qui fait l’éloge de la sobriété, est aujourd’hui considéré, par les revues d’architecture les plus en vue, comme rien moins qu’un « signe des temps ».
(dir. Stéphane Dawans)
- Stéphane Dawans
Préambule [1–2] - Michel Delville & Andrew Norris
Disciplined Excess: The Minimalist / Maximalist Interface in Frank Zappa and Captain Beefheart [3–15] - Philippe Guida
Le minimalisme de Philip Glass aujourd’hui : l’exemple de La Belle et la Bête [16–24] - Jeremy Grimshaw
The Tabula (not so) Rasa: La Monte Young’s Serial Works and the Beginnings of Minimalism, 1956-58 [25–61] - Jean-Louis Genard & Jean-Didier Bergilez
Minimalisme architectural : quand l’éthique s’inscrit dans le style [62–73] - Stéphane Dawans
Architecture et minimum : quel degré zéro? [74–82] - Hilde Van Gelder
The Fall from Grace. Late Minimalism’s Conception of the Intrinsic Time of the Artwork-as-Matter [83-103] - Jan Baetens
Pour en finir avec la poésie dite minimaliste [104–109] - Karen Alexander
The Abstract Minimalist Poetry of Robert Lax [110–124] - Sophie Deramond
Un An de Jean Echenoz : d’une retraite minimaliste vers un espace poétique [125–135] - Isabelle Dangy
Minimalisme et musicalisme : le cas de Christian Gailly [136–144] - Anja Kauss
La dialectique de la fatigue et les stratégies narratives de Jean-Philippe Toussaint [145–149] - Notices des auteurs [150–151]